Localisation: Mine à ciel ouvert II – urbanisation – complexe sportif

Depuis 1900, Lucherberg a été marqué de manière décisive par l’exploitation du lignite. Tout autour s’accumulaient des terrils dénudés, un grand trou rempli d’eau, un lac de
boue marécageux et des zones ressemblant à des cratères. Les alentours de l’usine de briquettes semblaient désolés. Il n’y avait pas de jardin, d’arbre ou d’arbuste qui ne soit pas recouvert de fumée et de suie.
Les personnes qui vivaient ici avaient dû, bon gré mal gré, se contenter de ces conditions. A l’époque, il n’existait pas encore de loi sur l’exploitation minière prévoyant la remise en culture obligatoire des mines à ciel ouvert vidées de leur charbon, ni de prescription concernant les installations de filtrage pour les usines. A partir de 1950, la commune s’est efforcée d’obtenir la remise en culture au cours d’âpres négociations ardues avec l’exploitant minier; cet objectif a été atteint en 1965.
L’exploitation à ciel ouvert II a été poursuivie en 1912 pour le charbonnage adéquat. En 1915, la mine à ciel ouvert était déjà epuisé. Elle fut partiellement comblée à partir de 1917 avec des déblais provenant de l’exploitation à ciel ouvert de Lucherberg III. Un terril, l’actuelle Alte Kippe (ancien crassier), a également été mis en place. Pendant des décennies, le site a été laissé à lui-même. Ce n’est qu’en 1960 que l’on commença à preparer les terrains pour y construire une urbanisation, un terrain de sport et une colonie de jardins familiaux.

La urbanization des mineurs fut définitivement achevée en 1964 avec environ 300 logements par la « Gemeinnützige Siedlungs-Gesellschaft » du bassin minier de lignite rhénan. Le nombre d’habitants de Lucherberg a augmenté a plus de double. Alors que le village comptait 585 habitants en 1962, il en comptait 1267 en 1967.

Les premiers matchs du FC Jugend Lucherberg se déroulèrent dès 1919 à proximité du village, et à partir de 1921 sur un terrain de sport en face du Waagmühle. Un nouveau terrain de sport fut construit en 1957 sur une parcelle près du terril, qui fut remplacé par la construction de l’urbanisation à l’endroit actuel en 1965.